On ne saurait parler de flore et de faune en République Démocratique du Congo sans évoquer en premier le bassin du Congo. Recouvrant 160 millions d’hectares, il abrite près de 10 % de la biodiversité mondiale, comprenant des animaux et des plantes pour la plupart endémiques. À cela s’ajoutent des forêts tropicales parcourues par plusieurs cours d’eaux qui offrent une particularité unique sur le continent, faisant la deuxième forêt tropicale au monde en superficie, derrière le bassin de l’Amazonie en Amérique du Sud, de quoi lui faire porter par les écologistes l’appellation de « deuxième poumon de la planète ».
Le rôle de ce poumon ne se limite pas seulement à abriter une faune et une flore dense et variée à travers une mosaïque de forêts primaires, de savanes, marécages et rivières qui maintiennent la régulation des mécanismes biologiques; mais aussi en sa capacité d’absorption du gaz à effet de serre, il en fait un outil naturel dans la lutte contre le réchauffement climatique, un patrimoine que la République Démocratique du Congo partage avec les cinq autres pays de la sous-région et dont l’essentiel de la superficie se concentre sur son territoire.